Toxine Botulique

Toxine botulique en urologie

En injectant des doses de toxine botulique (couramment utilisée en dermatologie) au sein du muscle de la vessie, cette toxine devient ainsi une solution pour traitée les hyperactivités vésicales résistantes aux médicaments et devient une solution alternative à la neuromodulation.

Les premières injections de toxine botulique en urologie concernaient des troubles urinaires liés à une “vessie neurologique”. Il s’agissait de troubles consécutifs à des traumatismes du rachis ou d’autres affections neurologiques, comme la sclérose en plaque, la maladie de Parkinson…

Aujourd’hui cette prise en charge est également approuvée pour les formes dites “idiopathiques” non liées à des causes neurologiques, représentant en fin de compte près de 90% des patients.

Les traitements

Usage et efficacité clinique de la toxine botulique

L’amélioration clinique dans le centre d’Urologie Paris avoisine les 90 %. Les injections de toxine botulique sont en moyenne renouvelées tous les 6 à 9 mois. L’effet diminue avec le temps.

Les urologues du centre d’urologie Paris et leurs équipes se tiennent à votre entière disposition sur leur nouvelle plateforme digitale.

Des effets secondaires possibles ?

En réalité le plus souvent, ils sont peu fréquents.
Quand ils se manifestent, il s’agit de risques infectieux urinaires liés à des difficultés à vider entièrement la vessie.
S’agissant de la rétention urinaire, le risque peut être estimé proche de 6% avec les doses habituelles (100UI), ce qui peut amener une patiente à devoir faire des autosondages pendant quelques jours.

Principe de fonctionnement de la toxine botulique

L’injection de toxine botulique au niveau du muscle vésical provoque une diminution de la contractilité de la vessie. C’est l’effet clinique recherché pour diminuer les conséquences de l’hyperactivité vésicale et notamment les fuites urinaires par urgence.

En pratique, ces injections se déroulent en hospitalisation de jour (ambulatoire), sous anesthésie, une simple sédation le plus souvent.

L’injection se déroule par voie endoscopique en répartissant le volume injecté en une vingtaine de site au niveau du fond et du dôme vésical.